- beautiful disaster.

nom complet  ◦ Loebhan Oengus Byrne. Le premier prénom, il l'a hérité de son grand-père paternel et à vrai dire, il est plutôt fier de le porter. Avec celui-ci, il a un peu l'impression de porter une partie de son histoire. Oengus a été choisi conjointement par ses parents, bien qu'ils aient longtemps hésité. Quant à son nom, il le doit à son père comme le veut la tradition. âge, date et lieu de naissance  ◦ Bien qu'on lui dise souvent qu'il fait moins, Loebhan a quarante-cinq ans puisqu'il a vu le jour le 5 novembre 1973. Il est né bien loin des États-Unis puis qu'il a poussé son premier cri à Galway, en Irlande. origines et nationalité  ◦ Le quarantenaire a des origines britanniques du côté de sa mère et irlandaises du côté de son père. Il a donc la nationalité irlandaise mais a aussi obtenu sa carte verte lorsqu'il avait 22 ans et est donc également américain. diplôme(s), activité et statut financier  ◦ Il est diplômé en journalisme mais a toujours eu des affinités avec la mode. Du coup, il est aujourd'hui rédacteur en chef d'Allure qui est un magazine lifestyle qui traite de nombreux sujet. Le mensuel marche bien et Loe est très à l'aise financièrement parlant ($$$$$). statut civil  ◦ Célibataire invétéré, enchaîne les conquêtes sans jamais s'attacher depuis qu'il a perdu son petit-ami il y a des années de ça, emporté par le SIDA à la fin des années 80. Cependant, son jeune stagiaire pourrait bien sortir Byrne de son célibat. traits de caractère  ◦ Perfectionniste - exigeant - intelligent - rancunier - volage - autodestructeur - secret - mystérieux - froid - sarcastique - travailleur acharné - rusé - solitaire - curieux - asociale - sauvage - indépendant - réfléchi - complexe - observateur - violent - manipulateur. quartier résidentiel  ◦ Dumbo.

quelle place tient nyc dans votre cœur et pourquoi ? pensez-vous y passer le reste de vos jours ou envisagez-vous d'emménager ailleurs ? quel aspect de nyc vous représente-t-il le mieux ? citez quelques un de vos endroits favoris. ◦ Pour moi, déménager à New-York a été une sorte de renaissance même si encore aujourd'hui, tout n'est pas tout rose. M'installer dans la grosse pomme m'a permis d'aller de l'avant et de laisser derrière moi les mauvais souvenirs d'Irelande, ou du moins, en partie. Traverser l'Atlantique m'a aussi ouvert de nouvelles perspectives et de nouvelles opportunités professionnelles que je n'aurais pas eu si j'étais resté dans mon pays d'origine, bien que je ne le renie pas pour autant. J'aime beaucoup Brooklyn et c'est pour cela que j'ai d'ailleurs décidé d'y habiter. J'aime flâner dans les galeries d'art et boire un café dans de petits café. Je me promène aussi dans Central Park quand l'occasion se présente à moi. quel type de colocataire et/ou voisin êtes-vous ? quels sont les traits que vous appréciez chez vos colocataires et/ou vos voisins ? de même, quels sont ceux que vous ne pouvez pas supporter ? ◦ Je pense être un voisin modèle, vraiment. Déjà parce que je suis bien plus souvent au boulot que dans mon appartement et parce que je suis du genre très discret, à la limite de l'invisibilité. En fait, je dois passer pour un sauvage, ce que je suis sûrement. Alors, du coup, pour moi le voisin parfait serait celui qui reste chez lui et qui serait silencieux, muet serait le top. Non, je plaisante, peut-être pas quand même mais s'il pouvait éviter de faire du bruit, ce serait bien quoi. Quand au voisin à fuir de toute urgence, il serait un gros fêtard, du genre à faire des fêtes toutes les semaines le son à fond et dont les invités viendraient vomir sur mon paillasson, si vous voyez ce que je veux dire... Puis ceux qui viennent demander de la farine ou du sel tous les quatre matins, ceux-là aussi, je les fuis comme la peste. Je tiens à ma tranquillité, sauf si vous êtes un bel Éphèbe venu passer la nuit. quel est votre american dream ? vos projets et ambitions ? quelle place leur accordez-vous dans votre quotidien ? ◦ Même si du côté de mon boulot, cela se passe bien, j'aimerais lancer mon magazine Allure à l'international et en faire le mensuel lifestyle le plus lu des États-Unis. Je vise toujours plus loin, vois toujours plus grand et espère pouvoir embaucher de nouvelles personnes les années à venir. C'est un travail de chaque instant et je bosse dur pour y arriver alors j'espère que cela portera ses fruits.

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faire le tour du monde écrire un roman faire entrer le magazine en bourse aller dans l'espace

adopter un ou plusieurs enfants voir une aurore boréale acheter un tableau de warhol interviewer un homme politique

1988-1991, GALWAY, IRLANDE
T’avais quinze piges quand tu l’avais rencontré, l’innocence chevillée au corps. Lui, il t’avait fait grandir d’un coup, te rappelant comme la vie peut être violente et ne pas faire de cadeau. Il t’avait fait redescendre sur Terre, te reconnectant à la triste réalité. Dès le début, il avait joué franc-jeu avec toi et toi, tu avais accepté les règles sans rechigner. Il étais condamné et tu le savais. T’aurais voulu ne pas t’accrocher mais tu étais déjà trop épris pour le quitter. Tu l’aimais à en crever, l’âme cadenassée à son âme. T’aurais préféré ne jamais tomber amoureux, ça aurait été plus facile, parce que c’est dur d’être celui qui reste. Vous vous embrassiez avec cette fureur de vivre qu’on les gens qui se savent perdus. Tu aimais tout chez lui, son sourire ravageur, ses yeux pétillants, ses lèvres appétissantes, sa langue bien pendue, ses pas de danse endiablés, sa rage de vivre malgré le mal qui le dévorait de l’intérieur. Il vivait chaque instant comme si c’était le dernier et t’as appris à profiter de chaque moment d’existence comme si tu pouvais mourir demain. T’as passé trois merveilleuses années à ses côtés, faites de hauts et de bas mais remplies de tendresse. Tu n’oublieras jamais et emporteras tous ses magnifiques souvenirs six pieds sous terre, tu le lui a promis.  

Puis, ce fut la déchéance, la lente descente aux enfers, un an durant. Les traitements qui ne font plus effet et l’état de celui que tu aimes qui se dégrade. Tu as un pincement au coeur à chaque fois que tu vas le voir à l’hôpital. Tu détestes cet endroit, ça pue et ce blanc est d’une froideur extrême. Tu souris pour ne pas lui montrer que tu as peur. Tu ne peux pas avoir peur, ce n’est pas toi qui a un pied dans la tombe, c’est lui. Tu ne peux guère faire plus que lui apporter tout le réconfort dont tu es capable et être présent. Tu le vois dépérir petit à petit et c’est cela qui te blesse le plus. Tu voudrais te battre pour lui mais tu n’as pas sa force, cela fait bien longtemps que tu as déposé les armes. Tu le supplies de ne pas te quitter, de rester avec toi. Tu lui dis que tu n’es rien sans lui.  

On finit par le ramener chez lui et tu le veilles jour et nuit. T’as trop peur qu’il ne parte sans que tu ai pu lui dire au revoir. Parce que c’est un au revoir, pas un adieu. Tu en es sûr, un jour ou l’autre, vous vous retrouverez. Tu peux lire la douleur sur son corps frêle et la peine sur son visage, lui qui était autrefois si gai. Tu ne supportes pas de le voir ainsi et un jour, il te demande de mettre fin à sa souffrance. Toi tu ne veux pas, tu protestes avant de te faire à la raison. Il ne peut plus vivre ainsi, ce n’est même pas une vie. Alors tu l’étreins une dernière fois, il est tellement maigre que tu as peur de le casser et que tu peux sentir ses os saillants sous tes doigts. Une larme roule sur ta joue mais tu l’ignores. Tu saisis cette seringue et abrège sa torture. Tu caresses ses cheveux avec une douceur infinie et l’enlaces, son corps contre le sien jusqu’à ce que son coeur cesse de battre. Il y a un silence de mort. Le temps qui s’arrête, à moins que ce soit ton coeur qui se soit arrêté à son tour. Tu veux crier, hurler ta douleur mais tous les mots restent coincés dans ta gorge. Tu éclates en sanglots, tu trembles de tout ton corps. Tes yeux sont un océan qui se déchaîne. T’as du mal à respirer, tu manques d’air, tu étouffes, tu suffoques. Tout s’écroule. Il était le seul à savoir t’apaiser. Il te manque déjà atrocement. Quelque chose s’est brisé à tout jamais. Tu te demandes comment tu vas faire pour survivre sans lui. C’était lui le plus fort des deux, tu l’as toujours su mais tu ne lui as jamais dit, tu ne voulais pas passer pour un faible alors que c’était lui qui était malade. Maintenant, tu es seul, seul comme un chien qu’on a abandonné au bord de l’autoroute. Tu as comme un trou béant dans la poitrine que tu ne saurais combler. Tu te sens vide, incomplet et toutes leurs condoléances n’y pourront rien changer. Tu n’en veux pas de leurs mots démunis de sens. Ils ne sont pas désolés, ce n’est pas vrai. Ils l’ont laissé mourir dans l’indifférence la plus totale alors tu te passeras de leur compassion à deux balles.

Cela fait maintenant 27 ans qu’il n’est plus là mais il n’y a pas une journée sans que tu penses à lui. Depuis qu’il est parti, tu n’es plus que l’ombre de toi-même, une pale copie de celui que tu étais. Une partie de toi s’est envolée avec lui et cela te crève de te dire qu’il ne reviendra plus.

i. Loebhan a un Q.I. au-dessus de la moyenne et on a même cru  qu'il était atteint du syndrome d'Asperger tellement il avait du mal à communiquer avec les autres durant son enfance. Pourtant il n'en était rien, le gamin qu'il était se sentait juste à part parce qu'il comprenait plus de choses que les autres. ii. Son seule compagnon est une chatte Bengale âgée de trois ans maintenant. C'est un chat très affectueux bien qu'il ressemble un peu à une panthère. Elle se prénomme Shiva et est la seule à partager le lit de Loe chaque nuits. iii. Loebhan est un homme très cultivé. Il aime lire mais aussi aller voir des spectacles, sortir au cinéma ou encore passer une après-midi au musée. iv. II. Il pourrait habiter à Manhattan mais il a décidé de rester à Brooklyn, il trouve se quartier bien plus authentique et s'y sent bien mieux qu'ailleurs dans New-York. v. Depuis vingt-sept ans, il se contentait de survivre à la mort de son petit-ami de l'époque, jusqu'à ce stagiaire débarque dans les locaux d'Allure. Loebhan voit un peu de son amour perdu en lui et il bien qu'il essaie de garder ses distances avec le nouveau, il l'attire irrémédiablement. Il le retrouve dans sa manière d'être, sa façon de se mouvoir, dans les mots qu'il choisit pour s'exprimer. Mais Loe se refuse de tomber amoureux. Déjà parce que ce gosse pourrait être son fils mais aussi parce qu'il aurait l'impression de le trahir, lui. Alors il se contente de lui lancer des pics, d'être encore plus dur avec lui qu'avec ses autres collègues pour le forcer à foutre le camp. vi. Le rédacteur en chef d'Allure se drogue. Il pense que cela l'aide à tenir, à travailler toujours plus. Il aimerait bien pouvoir s'en passer mais il en est incapable, trop accroc pour décrocher. vii. Loebhan est homosexuel est l'assume totalement, même s'il n'est pas du genre à le crier sur tout le toit. Il est plutôt discret, notamment dans le cadre de son travail mais il ne cache à personne sa préférence pour les hommes. Il est bien loin du cliché de la folasse extravertie agitant des pompons pendant la gaypride. viii. Byrne est hypochondriaque et il a une peur extrême de tomber malade si bien qu'il fera tout pour vous évitez au moindre rhume. ix. Lebhan possède un authentique stradivarius hérité de sa grand-mère maternelle qui était violoniste. Il se prénomme Swan Song et il arrive à Loe d'en jouer quand il a un moment.  

pseudo/prénom  ◦ flashdelirium, agathe. âge, pays  ◦ un quart de siècle, l'hexagone. avatar  ◦ cillian murphy. commentaire(s)  ◦ c'est vraiment trop parfait, vous êtes géniales    . autres/dédicace  ◦        longue vie à LNT ! crédits  ◦ pinterest.