warrior (elisa)

nom complet  ◦ elisa maria cervera. ça vous roule sur la langue, douce musique, sucre chaud. son nom de famille lui importe peu. il n’y a aucun honneur à défendre dans un nom. juste le nuage d’un père trop présent dans la vie des femmes. parfois elle se contente d’un elie, d’un lisa, d’un lis’. elle ne tient rigueur à personne de l’oublier son nom. il y a trop de gens à new york pour se souvenir de chacun d’entre eux, non ? âge, date et lieu de naissance  ◦ elle fêtera sa 31e année en mai, la brune. il se pourrait même qu’elle rentre au texas pour l’occasion, pour voir ses parents. c’est de là qu’elle vient après tout. origines et nationalité  ◦ l’Amérique latine transpire sous sa peau hâlée. d’origine colombienne, la femme possède pourtant ses papiers américains. elle est née à austin, c’est une femme du sud. diplôme(s), activité et statut financier  ◦ après des études de droits commencés à austin, elisa a fini par changer d’avis. faire son propre choix. elle est partie à new york réaliser son rêve et ça lui a plutôt bien réussi. elle est illustratrice, elle dessine pour des livres d’enfants. ça ne la rendra surement pas riche mais ça lui permet de se payer une chambre à manhattan et de nouvelles chaussures dès qu’elle en a envie sans avoir à économiser pendant trois mois. statut civil  ◦ mariée à l’échec, amoureuse du raté. elle vient de rompre, encore. elle n’a jamais su garder personne, elisa. elle n’a jamais su faire complètement confiance. elle n’a jamais su se contenter de ce qu’elle a. elisa elle est bi et ça fait parfois peur. c’est une femme engagée et ça fait parfois chier. elle est forte et ça fait parfois de l’ombre. sa plus longue relation aura duré deux ans. insatisfaite chronique, douce hésitante, elle a récemment sauté le pas de tinder -une idée de ses colocataires. elle ne sait pas trop comment s’y prendre mais ça l’amuse. c’est fou comme elle s’amuse à faire ses courses, à aller de profil en profil, à swipper. au fond, elle se demande si il vaudrait mieux pas qu’elle reste seule. histoire de ne pas souffrir, encore. traits de caractère  ◦ le sang latin a su faire son oeuvre. tempête implacable, elle ne se laisse pas faire la cervera. elle est sans concession, concentrée sur ce qu’elle désir. femme engagée, elle milite pour le droit des femmes. une intransigeante à la douceur cachée, planquée sous sa force de caractère et son refus d’être contrôlé. elle sait dire non, elle adore ça. elle ne veut laisser personne décider à sa place, tête de mule qui fonce dans le tas. qui ne regarde pas derrière. qui refuse de montrer que ça lui importe. elle n’est pas faible, non. elle se protège simplement sous une barrière de colère. pour ne pas crever de douleur. quartier résidentiel  ◦ elle vit au 248 broome st. avec ses deux colocataires. elle est arrivée là il y a de cela quatre ans, après une rupture la mettant à la porte. elle est heureuse ici, c’est pas cher et la vue est jolie. et puis, la dynamique de ce trio qui fait sa vie la rend heureuse. elle est chez elle, ici.  

quelle place tient nyc dans votre cœur et pourquoi ? pensez-vous y passer le reste de vos jours ou envisagez-vous d'emménager ailleurs ? quel aspect de nyc vous représente-t-il le mieux ? citez quelques un de vos endroits favoris. ◦ flâner dans central park. grignoter un hot dog entre deux rues de manhattan. contempler la frénésie de la vie des autres. ce qu’elle préfère à new york, elisa, c’est sa variété. elle aime les odeurs qui hantent les villes, les couleurs qui éblouissent, les gens. elle aime pouvoir parler à chaque âme qui vive. elle aime que l’on se batte ici pour les droits de tous. elle aime cette proximité de la culture, mais aussi de ces militantes qu’elle rencontre partout. elle a l’impression qu’ici, enfin, le pouvoir est aux femmes. et elle compte bien s’en emparer. quel type de colocataire et/ou voisin êtes-vous ? quels sont les traits que vous appréciez chez vos colocataires et/ou vos voisins ? de même, quels sont ceux que vous ne pouvez pas supporter ? ◦ la cuisine d’elisa est une cuisine épicée, raffinée, gourmande. une cuisine à en faire tomber plus d’un. une cuisine qui a toujours été efficace avec les autres. c’est avec cette promesse qu’elle est parvenue à entrer dans la colocation. une promesse soigneusement tenue. elisa est comme ça, mère poule qui aime s’occuper de ceux qui l’entourent. elle se sent bien à vivre avec d’autres personnes, terrifiées par la solitude d’une vie d’adulte. vivre à trois, ça veut dire n’être jamais seule. serviable, elle l’est même avec le reste de l’immeuble. elle fait attention, elle sourit, elle dit bonjour. un soleil qui n’hésite pas à donner d’elle même. ils ne sont pas nombreux, ceux qu’elle déteste, qu’elle ne peut pas voir en peinture. il n’y a même, quand elle y pense, que ce pervers qui vit un peu plus au dessus, qui l’insupporte. à force de le voir regarder sous sa jupe, surement. de façon générale, elisa est heureuse là où elle est. quel est votre american dream ? vos projets et ambitions ? quelle place leur accordez-vous dans votre quotidien ? ◦ son plus grand rêve, à elisa, ce serait d’écrire et de dessiner pour elle même. de sortir un livre pour enfant, non, des centaines de livres pour enfants. elle se contente non sans orgueil  d’illustrer les mots des autres quand les siens ne sont lu qu’à moitié. l’artiste ne se sentira jamais complète tant que ses histoires ne seront pas partagées. mais elle a beau essayer, travailler dur, rien ne marche. on se contente d’un sourire, d’une promesse d’appel, et puis on disparait. son nom ne fera surement jamais vendre, c’est comme ça.

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pseudo/prénom  ◦ bob, marie. âge, pays  ◦ 22, france. avatar  ◦ nathalie kelley. commentaire(s)  ◦ j'ai pas reçu de mp pour l'ouverture, c'est normal ? parce que hey, ma fiche est prête depuis fin mars   autres/dédicace  ◦ aussi beau que dans mes rêves. crédits  ◦ https://kelleydaily.tumblr.com/

le son opaque de la foule vient caresser son esprit concentré. elle sent sous ses pieds avancer le sol lisse qui n’attend qu’une chose, la chute. mais le regard fixe, elle avance. déterminée. sans crainte. ses patins roulent sur le parquet soigneusement poli. elle a le regard sur l’adversaire. féroce. bientôt, elle enverra l’autre valser à l’autre bout du track. pas tout de suite, pas encore. elle attend la dernière minute. elle attend l’espoir, le sourire. lorsqu’il arrive, alors c’est à son tour de s’illuminer. le regard méchant. le visage fier. elle avance, rapide, agile. son épaule vient s’encastrer dans les cotes de son adversaire et alors qu’elle hurle, elisa sent l’autre tomber. elle l’accompagne de tout son poids, sauvage. vide ses poumons d’un cri déchirant alors que la foule se lève, le souffle coupé. le choc la secoue un peu, alors qu’elle tombe au sol. un instant de silence. puis les applaudissements, les cris de joie des supporters. les manhattan mayhem remportent le match, et avec ça, la coupe. bientôt on vient relever la brune au souffle coupé, la serrant dans un tas de bras qu’elle accepte, heureuse. ravie. la guerrière s’est imposée. hulk en pleine crise. elisa est forte. elisa ne craint rien. elisa est toute puissante.

ses larmes viennent brouiller le regard qu’elle pose sur l’écran de son téléphone portable. la main tremblotante, elle vient essuyer les marques de son désarroi sur des joues lasses de voir tomber les larmes. c’est encore un chagrin d’amour qui vient la déchirer en deux. une à une, elle efface les photos qu’elle détient de lui. non sans admirer, encore et encore, ses yeux clairs. encore une grande histoire qu’on ne lira pas dans les contes pour enfants. il a fini par partir. par avoir peur du grand futur. par montrer son vrai visage. et voilà qu’elle se retrouve à nouveau seule, elisa. seule avec son coeur découpé et ses bras vides. elle voudrait envoyer valser son téléphone dans la chambre, elle s’en retient. elle n’a clairement pas les moyens de s’en offrir un troisième cette année. elle ne peut plus se permettre une nouvelle crise à chaque rupture. à croire qu’elle n’est pas faite pour l’amour, la princesse. elle se sent fragile. elle se sent seule. elle n’a pas su se méfier de l’espoir, elle devrait le savoir pourtant. elle s’est contentée de croire à une histoire qui ne sera pas la sienne. parce que les femmes s’étouffent sous son attachement, et que les hommes s’épuisent sous ses attentes. parce qu’elle est un peu de trop, elisa. trop forte. trop intrépide. trop puissante.